Que représente l’entrepreneuriat pour les Français ?

Le baromètre repose sur une enquête OpinionWay réalisée en 2025 pour la Fondation Entreprendre. Il explore les perceptions et représentations de l’entrepreneuriat auprès de trois publics clés :

• 527 entrepreneur·e·s,
• 1 014 Français·e·s âgés de 18 ans et plus,
• 95 associations spécialisées dans l’accompagnement entrepreneurial.

Ces panels ont été interrogés sur leurs attentes, motivations, freins et perceptions de l’entrepreneuriat, ainsi que sur les enjeux liés à l’accompagnement et au développement des projets.

Les résultats sont analysés en profondeur dans le livre blanc, enrichis par des regards d’experts de l’entrepreneuriat et de l’accompagnement, dans une section rédigée par Les Echos Publishing.

Entreprendre, c’est donner du sens à son action

Bien que les entrepreneur·e·s reconnaissent la dimension économique de leur rôle, leur motivation première ne réside pas dans la recherche de gain financier. La quête de sens est l’affect moteur principal de la démarche entrepreneuriale, cette idée fait d’ailleurs consensus auprès des trois cibles de l’échantillon. 91% des porteurs de projet estiment qu’entreprendre leur permet d’accorder leurs valeurs avec leur travail. 90% des entrepreneur·e·s indiquent un impact positif sur le développement des savoirs et des savoir-être, 89% sur la capacité à gérer les difficultés, 78% sur l’autonomie financière.

L’entrepreneuriat, catalyseur de coopération sur le territoire

Une grande variété d’acteurs locaux s’investissent autour du projet entrepreneurial : collectivités, chambres de commerce, réseaux d’entrepreneur·e·s…. L’entrepreneuriat est un levier de développement et agit comme un catalyseur de coopération en alignant les intérêts des acteurs publics, privés et citoyens autour de projets qui valorisent les atouts locaux. Il favorise la création de réseaux, encourage l’innovation et l’inclusion, tout en renforçant l’attractivité et la résilience des territoires.

Vers une transformation profonde de l’entrepreneuriat ?

L’opinion publique attend des entrepreneur·e·s qu’ils ou elles adoptent de meilleures pratiques sociales et environnementales. Sur ce dernier point, la moitié d’entre eux indiquent avoir déjà mis en place des mesures de réduction de leur empreinte carbone ou de recyclage. Mais les jeunes générations sont, pour leur part ,demandeuses d’une transformation plus profonde de l’objectif d’entreprendre : 59% des 18/24 ans souhaitent que l’activité même de l’entreprise soit axée sur un enjeu social ou environnemental.

Entreprendre autrement

Les nouveaux modèles devraient se généraliser à l’avenir si l’on en juge par les réponses des entrepreneur·e·s de moins de 29 ans. Les projets entrepreneuriaux des moins de 29% s’inscrivent, ou ont prévu de s’inscrire, dans une démarche d’économie sociale et solidaire (81% vs 63% de l’échantillon global), d’économie collaborative (78% vs 62%), ou d’économie régénérative (66% vs 52%).
Le statut d’entreprise à mission ou la labellisation B Corp suscitent également un véritable engouement auprès de cette génération.
La notion d’entreprendre peut ainsi être vue de manière très extensive.